Carré de chevreau au miel et moutarde à l’ancienne /

Éleveur fromager engagé
L’essentiel de la production est vendue sur place à la ferme. C’est un réel plaisir de vous accueillir chez nous, dans un espace conçu pour vous laisser visiter seuls : fromagerie et saloir sont visibles grâce à une vitre fixe et les animaux sont simplement derrière une barrière, pour le plus grand bonheur des petits et des grands !
Vous pouvez également nous trouver sur le marché de Bedous de Mai à Novembre le jeudi matin sous les halles.
Nos fromages sont aussi présents dans les restaurants de la vallée : Le Permayou, la Transhumance, l’Hotel du pic d’Annie.
Et enfin, dans des petites boutiques/épiceries/camping : l’Encantado, l’Epicerie Bio et le camping de Lescun.
Dans l’atelier de transformation conforme aux normes d’hygiène, nous vous proposons une petite gamme de produits laitiers :
Les « lactiques » sont des fromages à coagulation lente et spontanée sous l’effet des ferments lactiques. En d’autres terme, l’acidification (le sucre du lait, le lactose, est transformé en acide lactique par les bactéries lactiques) précède l’égouttage.
Quelques étapes pour mieux comprendre :
La « tome » est un fromage à pâte pressée non cuite. Sous l’effet de la présure, le lait caille et l’acidification se fait après l’égouttage et le pressage.
Quelques étapes pour mieux comprendre :
Nous proposons également d’autres produits lactés sur commande :
Les enfants, Maxime et Alexandre, sont nés en même temps que le bâtiment. 2 petits garçons fous de tracteur et qui commencent malgré nous à mettre la main à la patte !
André, ancien fonctionnaire de police, est aujourd’hui à la retraite et contribue très largement au fonctionnement de l’exploitation. C’est dingue tout ce qu’il y a à faire au quotidien pour travailler dans de bonnes conditions !
Et enfin, Camille la cheffe d’exploitation gère les animaux, la traite, les fromages et la vente .
Tout ce petit monde dans la joie et la bonne humeur évidemment!
Nos chèvres sont des chèvres de race pyrénéenne. C’est une race à faibles effectifs qui a failli disparaître dans les années 80. Extrêmement rustique, la chèvre des Pyrénées entretient les territoires de montagne au sein d’élevages extensifs et participe à la valorisation et à la sauvegarde de ces espaces, tout en générant des produits de qualité (fromages et viande de chevreau). Aujourd’hui, la race bénéficie d’un regain d’intérêt. En 2014, plus de 4000 chèvres pyrénéennes ont été recensées !
Une association de sauvegarde et valorisation lui est dédiée : chevredespyrenees.org
Nos chèvres mettent bas en février pour ensuite élever leur petits et petites pendant 2 mois environ. Les chevreaux sont vendus à des particuliers et les chevrettes sont gardées pour le renouvellement. Elles restent toute leur vie avec leur mère, ce qui assure une cohésion dans le troupeau nécessaire au bien-être animal.
La rusticité de ces chèvres nous permet de les sortir quasiment tous les jours. Elles sont soit dans les communaux en liberté soit dans des terrains en friches clôturés.
Ces chèvres sont des cueilleuses, elles choisissent avec soin leur alimentation. A l’extérieur, elles sont gourmandes de ronces, de lierre et de noisetiers. A l’intérieur, elles sont capricieuses et trier facilement le foin …
Nos brebis sont des brebis basco-béarnaise, largement répandu dans le département 64. C’est une brebis rustique et assez bonne laitière.
La brebis mange de l’herbe dans des champs clôturés. Elle est moins compliquée dans ses goûts alimentaires !
Voici les artisans locaux qui ont travaillé avec nous :
Le bâtiment a été estimé à 120 000€, la fromagerie 90 000€. L’achat des brebis, du champ, du tracteur et de sa remorque représente 81 000€ du total du projet. Notre construction a bénéficié de financements publiques (Europe, Etat et Région) à hauteur de 56 000€ de subvention et 51 000€ de prime à l’installation. Enfin, un apport personnel de 100 000€ et un emprunt sur 15 ans de 84 000€ équilibre le chiffrage.
J’ai toujours été passionnée par les animaux, la montagne et l’agriculture. Alors après un Master Ingénierie en Écologie et Gestion de la Biodiversité à Montpellier, j’ai rapidement cherché du travail dans ce qui correspondait le mieux à mes envies.
En 2011, j’ai été embauchée à Lescun chez Michel et Adrienne Rachou Langlatte, eleveurs fromagers avec des vaches et des brebis, où j’y suis restée 7 saisons, été comme hiver.
Rapidement j’ai cherché à m’installer et travailler pour moi, sur la commune de Lescun pour qui j’avais eu un immense coup de foudre.
Après une recherche active d’une éventuelle exploitation existante à reprendre, rien n’était disponible et lorsque j’ai rencontré André, mon mari aujourd’hui, nous avons rapidement décider de faire construire un bâtiment agricole.
En 2017, enceinte de Maxime, je prends le troupeau de chèvres pyrénéennes à vendre dans la vallée. Sans abri ni projet concret, c’est grâce à Julien Blanquette que nous trouvons une vieille grange pour accueillir les caprins et commencer quelque chose !
En 2018, nous trouvons un champ à vendre et constructible pour une chèvrerie. Ca a été le prélude d’une grande aventure !